Marcelle Poirriez a marqué l’histoire culturelle de la Martinique à travers son engagement au sein de la Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique (CACEM). Figure emblématique du développement culturel local, cette femme visionnaire a su allier tradition et modernité pour valoriser le patrimoine martiniquais. Son influence perdure aujourd’hui dans les politiques culturelles de l’île, où ses initiatives continuent d’inspirer les nouvelles générations. La CACEM, qui regroupe Fort-de-France, Le Lamentin, Saint-Joseph et Schœlcher, bénéficie encore de cet héritage précieux qui façonne l’identité culturelle du territoire.
Ce qu’il faut retenir
- Marcelle Poirriez a révolutionné l’approche culturelle de la CACEM Martinique dès 2004
- Son programme « Racines & Avenir » a touché plus de 15 000 jeunes martiniquais
- La médiathèque intercommunale porte désormais son nom depuis 2018
- Son influence se perpétue dans les politiques culturelles actuelles de l’île
Le parcours remarquable de Marcelle Poirriez en Martinique
Née dans une famille modeste de Fort-de-France, Marcelle Poirriez a gravi les échelons grâce à une détermination sans faille et une passion débordante pour la culture martiniquaise. Son attachement aux traditions locales s’est manifesté dès son plus jeune âge, lorsqu’elle participait activement aux festivités du carnaval et aux veillées culturelles. 🌴
Après des études brillantes en gestion culturelle à Paris, elle est revenue sur son île natale avec l’ambition de dynamiser le paysage culturel local. Une démarche qui illustre parfaitement cette quête d’épanouissement personnel et professionnel qui caractérise les parcours d’exception.
En 2004, la CACEM lui confie la direction du département culturel, un tournant décisif dans sa carrière. Sous son impulsion, l’institution développe une politique culturelle ambitieuse qui marie avec brio préservation du patrimoine ancestral et ouverture aux expressions contemporaines. Cette vision hybride devient rapidement sa marque de fabrique.
Le bilan de ses quinze années à la tête du service culturel reste impressionnant : création de la médiathèque intercommunale, lancement du festival « Mozaïk Karayib », mise en place d’ateliers intergénérationnels et développement des échanges culturels avec la Caraïbe. Autant d’initiatives qui ont transformé durablement le paysage culturel martiniquais.
Les initiatives phares qui ont révolutionné la CACEM
Le programme « Racines & Avenir », lancé en 2008 par Marcelle Poirriez, constitue probablement son legs particulièrement le plus significatif. Cette initiative visait à sensibiliser les jeunes générations aux traditions ancestrales tout en les encourageant à les réinterpréter de façon contemporaine. Plus de 15 000 jeunes martiniquais ont bénéficié de ce programme entre 2008 et 2019. 📚
L’organisation du premier « Forum des Arts Caribéens » en 2010 a également marqué un tournant dans l’approche culturelle insulaire. Cet événement a réuni des artistes de toute la région, favorisant ainsi les échanges créatifs et le rayonnement de la culture martiniquaise au-delà de ses frontières.
La transformation de friches industrielles en espaces culturels polyvalents témoigne aussi de sa vision innovante. Le site « Kreativ’Lab » du Lamentin, inauguré en 2013, illustre parfaitement cette démarche qui allie réhabilitation urbaine et développement culturel.
Voici un aperçu des principales réalisations portées par Marcelle Poirriez à la CACEM :
| Année | Initiative | Impact |
|---|---|---|
| 2006 | Inauguration Médiathèque Intercommunale | +45% de fréquentation des bibliothèques |
| 2008 | Programme « Racines & Avenir » | 15 000 jeunes sensibilisés aux traditions |
| 2010 | 1er Forum des Arts Caribéens | Participation de 12 pays de la Caraïbe |
| 2013 | Ouverture « Kreativ’Lab » | Incubation de 35 entreprises culturelles |
L’héritage vivant de Marcelle Poirriez aujourd’hui
L’influence de Marcelle Poirriez reste palpable dans la politique culturelle actuelle de la CACEM. La médiathèque intercommunale, rebaptisée en son honneur en 2018, perpétue sa vision d’une culture accessible à tous. Chaque année, cet établissement accueille plus de 50 000 visiteurs et organise plus d’une centaine d’événements culturels. 🏛️
Les festivals « Mozaïk Karayib » et « Bèlè Fusion », qu’elle a initiés, sont devenus des rendez-vous incontournables du calendrier culturel martiniquais. Ces manifestations attirent désormais des artistes internationaux et contribuent au rayonnement de l’île dans la région caribéenne.
Son approche méthodique de la culture, alliant préservation des traditions et innovation, continue d’influencer les pratiques et critères d’évaluation des projets culturels au sein de l’institution. Cette démarche structurée garantit la pérennité de sa vision tout en l’adaptant aux défis contemporains.
La Fondation Poirriez, créée après son décès en 2020, poursuit son œuvre en accompagnant les jeunes talents martiniquais. Grâce à un système de bourses et de mentorat, l’organisme soutient chaque année une vingtaine d’artistes émergents dans divers domaines artistiques.
Vers un avenir culturel inspiré par son œuvre
Les principes défendus par Marcelle Poirriez continuent d’orienter les stratégies culturelles de la CACEM. Le plan quinquennal 2023-2028 reprend plusieurs de ses idées phares, notamment l’accessibilité culturelle pour tous et la valorisation des expressions artistiques locales. Cette continuité témoigne de la pertinence de sa vision.
Les programmes éducatifs qu’elle a initiés ont été étendus à l’ensemble des établissements scolaires des quatre communes de la CACEM. Cette généralisation assure la transmission des valeurs culturelles martiniquaises aux nouvelles générations, tout en les encourageant à les réinventer.
Le développement du numérique, qu’elle avait anticipé dès 2015 avec la plateforme « Martinik’Arts », se poursuit aujourd’hui avec la création d’applications mobiles et de contenus interactifs. Ces outils modernes perpétuent son ambition de rendre la culture martiniquaise accessible au plus grand nombre.
La dimension internationale de son action se concrétise aujourd’hui par des partenariats renforcés avec d’autres institutions caribéennes. Ces collaborations favorisent les échanges culturels et artistiques dans toute la région, conformément à sa vision d’une Martinique ouverte sur le monde.
